Samantha & Zak

Samantha & Zak…

Mon métier de photographe de mariage me permet de côtoyer d’us et de cultures différentes et de fréquenter un nombre incroyable de lieux , chargé d’histoires.

Grâce au mariage de Samantha & Zak, j’ai pu explorer les contours d’un mariage juif, dans l’un des domaines les plus romantiques de la Côte d’Azur… 

Je vous propose à travers ce Blog , un double voyage entre cultures et histoires, et apprécier les belles images réalisées..

Mariage Juif

Le mariage juif, une cérémonie codifiée

La cérémonie religieuse du mariage juif doit se conformer aux règles et conditions imposées par la religion. Cet événement traditionnel symbolise à la fois le vœu des époux à s’unir pour la vie et leur volonté à respecter les valeurs traditionnelles. Voici ce qu’il faut faire pour organiser un mariage juif dans les règles de l’art.

Des conditions strictes à respecter

Le mariage juif figure parmi les cérémonies les plus codifiées. Il ne peut avoir lieu que lorsque toutes les conditions sont réunies.

Le mariage juif ne peut être célébré que lorsque que les deux époux sont de confession juive. Cette première condition est irrévocable et aucune exception n’est tolérée. Si l’un des époux n’est pas de confession juive, il doit se convertir. Pour ce faire, il doit suivre une procédure définie en vue de sa reconversion. Cette règle est valable aussi bien pour l’homme que la femme. Plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser la conversion. Une fois la règle honorée, il est possible de préparer la cérémonie.

Les rituels commencent la veille de la cérémonie où la femme doit prendre un bain purificateur. C’est le mikvé.

Pendant le jour du mariage, les amoureux doivent également jeûner.

Bien sûr, le mariage civil doit être célébré avant le mariage religieux.

Il s’agit d’une deuxième condition de la cérémonie de mariage juif. Il est possible de célébrer le mariage juif tous les jours, sauf le samedi, jour du shabbat, les jours de fête et pendant la période de l’Omer.

Comment se déroule le mariage religieux juif ?

Le mariage casher est célébré sous la houpa dans la synagogue. C’est le dais nuptial symbolisant le foyer familial. La cérémonie se déroule en plusieurs étapes et doit respecter un ordre de priorité.

Le rabbin se met sous la houpa, suivi du fiancé. La fiancée s’approche de l’autel

Le futur marié met le voile de prière ou talith sur le visage de la mariée.

Le rabbin lit la bénédiction des époux. Il bénit le vin.

Arrive ensuite le moment de l’échange des alliances. C’est le fiancé qui passe l’anneau au doigt de sa future femme. Il met ensuite une magnifique bague en or sur son doigt. Cette étape doit se faire devant les deux témoins

Le rabbin lit le contrat de mariage et le fait signer par le marié. C’est la ketouba.

Le rabbin poursuit en lisant les sept bénédictions du mariage devant une seconde coupe de vin.

La cérémonie se termine...

Le marié brise le verre bu avec son pied droit. Ce geste est fait en souvenir de la destruction du temple de Jérusalem. Selon les croyances, plus il y aura d’éclats de verre, mieux le couple se portera.

Le couple quitte la houpa avec les acclamations des invités qui crient : « mazel tov ».

Les jeunes mariés : le hatan (marié) et kala (mariée) rejoignent alors la pièce Yi’houd, un lieu intime qui leur est réservé.

Dans le cas de Samantha et Zack la cérémonie a eu lieu à La Bastide du Roy, ils ont respectés les traditions du mariage juifs cités et ont également fais la coutume de la femme qui encercle son homme en dessous de la Houpa.

Nos Sages disent que la femme est considérée comme une protection – « ‘Homa » pour son mari. Talmud Yébamot 62b.

Pour faire allusion à cela, elle tourne autour de lui sept fois pour montrer cela d’une manière concrète.

Sept fois car : Ce chiffre a une très grande importance en Kabbale,

Cela fait allusion aux dais nuptiaux que le Maître du monde a fait en l’honneur d’Adam [dans le Gan Eden],

La femme apporte à son mari sept choses :

1. Tova – le bien,

2. Sim’ha – la joie,

3. Brakha – la bénédiction,

4. Torah – la compréhension de la Torah et l’aptitude à étudier –

5. Chalom – la paix,

6. ‘Homa – la protection,

7. Adam – l’homme / la perfection. Sans femme, l’homme ne peut atteindre la perfection.

Les rituels dans le mariage juif

Cette cérémonie est marquée par plusieurs rituels. C’est le cas du bain de purification ou mikvé. Le fait que les époux jeunent le jour du mariage signifie également beaucoup. En s’unissant dans la religion juive, les futurs mariés acceptent de vivre dans l’amour et le respect mutuel. Ils devront également perpétuer ces traditions en inculquant les valeurs de la religion et du mariage à leur progéniture. De même, ils devront s’acquitter de toutes les obligations envers le peuple juif.

Mariage juif : comment s’habiller ?

Côté tenue, le mariage juif n’impose pas de règles strictes. Dans la synagogue, les normes habituelles imposées par l’église sont à respecter. La mariée porte généralement une robe de mariée blanche et le marié un costume.

Comment se passe la réception ?

Le repas de noces est appelé seouda et est réalisé par un traiteur cacher. Pendant la réception, on célèbre avec de la musique et de la danse. Les repas de fête durent sept jours après le jour du mariage. A la fin de chaque repas, les bénédictions sont toujours récitées.

 

L'histoire d'un lieu

DECOUVREZ L’HISTOIRE DE LA BASTIDE DU ROY

 

Sur la commune d’Antibes, à l’orée du golf et du village de Biot, la propriété, apparaît avec majesté derrière restanques et oliviers.

Datant de la fin du XVIe siècle c’est HENRI IV qui après avoir acheté le Château d’Antibes et son fief en 1604, reçut en cadeau de noce la «Bastide Roy» en 1608 5 soit deux ans avant son assassinat ), domaine de 600 m2 ayant probablement servi de métairie ou de ferme au service des terres royales.

1779 le domaine est vendu par le ROI LOUIS XV à la commune d’Antibes.

1924  Jeanne LANVIN la célèbre styliste et créatrice de la maison de couture éponyme, rachète le domaine à sa propriétaire de l’époque, la comtesse de Miramon-Fargues, « La Bastide du Roy » pour l’offrir en cadeau de noce à sa fille Marie-Blanche et son gendre, le Comte Jean de POLIGNAC cousin de la famille princière de MONACO.

 

Entre 1927 et 1929, le couple entreprend de grands travaux de la bastide.

L’architecte Louis Süe se lance dans la restauration de la bâtisse en 1927.

En créant des jardins aux multiples facettes avec l’aide du jardinier de Versailles JCN de Forestier, Jeanne Lanvin souhaite que la Bastide du Roy jouisse de la plantation de 365 oliviers ainsi que de quatres points d’eaux représentant Nord, Sud, Est et Ouest.

L’ensemble des jardins représente une surface de 7 hectares.

Les Jardins à la Française, à L’Espagnole ou encore de Musique ont pour chacun eu le plaisir d’accueillir grand nombre de personnalités tel que Francis POULENC, Jean COCTEAU, COLETTE, François MAURIAC…

1971 le Domaine est loué le temps d’un été à Bianca et Mick JAGGER.

La même année, les ROLLING STONES enregistrent « Exile on main Street », entre La Bastide du Roy et la villa Nellcôte à Villefranche.

L’artiste sculpteur CESAR vit en ce lieu durant quatre années, aux côtés de Jean Gismondi, antiquaire parisien ayant jeté son dévolu sur la Bastide à partir de 1989.

Depuis 2017 Divina Gismondi fait revivre les jardins tant adorés de son père en faisant de ce lieu un domaine devenu un incontournable du monde de l’évènementiel de la French Riviera. 

Avec sa sœur Sabrina GISMONDI elles se plaisent à faire perdurer l’art au sein de la bâtisse en décorant chacune des pièces d’objets et de mobiliers rares et prestigieux. 

L’âme et l’empreinte artistique se perpétuant en ce lieu magique 

où les artistes se côtoient et aiment à venir se rendre et réaliser des performances toujours plus audacieuses.

Ces shooting ont été réalisé avec un boîtier Leica SL2 et des éclairages nomades Profoto

VENUE Domaine des oliviers de l’Esterel

ORGANISATEUR EVENEMENTIEL : Banana Split events

TRAITEUR : Provencal Beach

GROUPE DE MUSIQUE : Inspiration Live Music

FLEURISTE : Roni Fleur

BAR : Dna Bartending 

MUA : Vera Makeup

VIDÉOGRAPHE / PHOTOGRAPHE : Loic Bisoli